Le ministère de la Santé publique et de la Prévention a confirmé ce lundi 26 août 2025 que plus de 60 personnes ont déjà perdu la vie, un bilan alarmant qui pourrait encore s’alourdir.
Une propagation inquiétante hors des structures sanitaires
Ce qui préoccupe particulièrement les autorités sanitaires, c’est que près de la moitié des décès ont été enregistrés au sein des communautés, loin des hôpitaux. Ce constat révèle non seulement un accès limité aux soins, mais aussi une potentielle sous-déclaration des cas. Depuis le début de la flambée en juillet, 938 cas suspects ont été recensés, dont seulement 39 ont été confirmés en laboratoire.
Une maladie fulgurante et meurtrière
Le choléra, causé par la bactérie Vibrio cholerae, se transmet principalement par l’eau contaminée. Il provoque une déshydratation rapide pouvant entraîner la mort en quelques heures si aucun traitement n’est administré. La prise en charge repose sur une réhydratation intensive et l’administration d’antibiotiques, mais encore faut-il que les malades puissent accéder à ces soins à temps.
Des milliers d’enfants en danger
Fin juillet, l’UNICEF a tiré la sonnette d’alarme : environ 80 000 enfants seraient exposés à un risque élevé de choléra dans la région, alors que les pluies accentuent la contamination des sources d’eau.
Cette situation critique exige une mobilisation urgente des autorités locales et internationales pour contenir l’épidémie et protéger les populations les plus vulnérables.
