
En 2024, la maladie a causé environ 610 000 décès dans le monde, dont 95 % concentrés en Afrique. Les enfants de moins de cinq ans paient le plus lourd tribut, représentant près de 76 % des décès.
Trois pays portent à eux seuls près de la moitié de cette mortalité. Notamment, Nigeria : 31,9 % des décès ; République démocratique du Congo (RDC) : 11,7 %;; Niger : 6,1 % . Au total, le nombre de cas mondiaux a bondi de 9 millions en un an, atteignant 282 millions.
Cette progression survient dans un contexte de sous-financement chronique 3,9 milliards de dollars ont été mobilisés en 2024, soit moins de la moitié des 9,3 milliards nécessaires pour 2025. Le paludisme, transmis par les piqûres de moustiques infectés, reste l’une des maladies les plus meurtrières. Ses symptômes, fièvre, frissons, vomissements, syndromes grippaux, peuvent apparaître tardivement et évoluer vers des complications graves, parfois mortelles, en l’absence de traitement.
Comme si cela ne suffisait pas, l’Afrique doit aussi faire face à une autre crise sanitaire majeure la pire épidémie de choléra depuis 25 ans. En novembre 2025, le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies a recensé plus de 300 000 cas confirmés ou suspectés et plus de 7 000 décès.