
Cette réunion marque une étape importante dans la réactivation de la Commission nationale de sécurité routière (CNSR), mise en veille depuis plusieurs mois malgré des indicateurs préoccupants. La résurgence des accidents de la circulation inquiète le gouvernement et veut renforcer le dispositif existant pour freiner le phénomène. C'est dans ce cadre que le ministre des Transports Amadou Koné a présidé une rencontre.
Lors de cette rencontre, Amadou Koné a mis en mission la Commission nationale de sécurité routière. Pour le ministre des Transports, "la sécurité routière est un tout. Elle ne peut être dissociée des autres composantes : l’équipement, l’infrastructure, les textes réglementaires, l’information et la formation des usagers. C’est pourquoi le ministère de l’Équipement doit être pleinement associé à nos travaux. L’un des points fondamentaux reste le respect des règles de circulation. Tout commence par là" , a-t-il fait observer.
Poursuivant, le ministre a estimé qu'il y a suffisamment d'instruments pour éviter moins d'accidents sur les routes: "Un conducteur mal informé ou qui ne sait pas interpréter l’information routière est plus exposé au risque d’accident. Ce que nous apprenons à l’auto-école est essentiel : savoir lire la signalisation et réagir conformément aux indications données. Il y a encore beaucoup à faire. Pourtant, aujourd’hui, nous avons les outils nécessaires pour anticiper, pour prévenir, pour agir avant qu’un drame ne survienne".
Pour le ministre, il est temps que chaque acteur de la chaîne assume ses responsabilités: " Nous avons une vision claire des enjeux. Il nous appartient désormais de nous donner les moyens de réussir, sans nous contenter de dénombrer les morts et les blessés. Il est temps de prendre collectivement nos responsabilités. Chacun à son niveau. Avec tous les collègues concernés, dans un esprit de collaboration et d’engagement partagé. L’objet principal de cette rencontre est donc clair : organisation, anticipation, coordination des moyens. Voilà les raisons pour lesquelles nous sommes ici aujourd’hui".
Ernest Famin