
Une rencontre qui, une fois encore, a tenu toutes ses promesses, en réunissant les figures majeures du monde médiatique, politique et économique autour d’un enjeu crucial : la paix.
Dr Yamoussa Coulibaly , un plaidoyer pour la stabilité
Parmi les voix les plus marquantes de cette édition, celle du Dr Yamoussa Coulibaly, PDG de Challenge Immobilier International (CHIM INTER), a résonné avec force. Porte-parole des partenaires de l’événement, l’entrepreneur a salué le rôle fondamental des médias dans la construction d’un climat serein, surtout à l’approche des échéances électorales.
« Le message de paix initié ici doit être porté par tous les Ivoiriens. Vous êtes le 4e pouvoir, et ce pouvoir doit permettre de pérenniser un état de paix », a-t-il martelé, en rendant un hommage appuyé à la presse nationale.
Mais pour lui, ce succès n’aurait été possible sans un environnement stable : « Tout le mérite revient à nos gouvernants. Pour que vous puissiez réaliser, il faut un environnement de paix et de sécurité. On ne peut pas être en train de courir pour protéger nos vies et penser à entreprendre », a-t-il affirmé avec franchise.
Des voix politiques en renfort
Le message de paix a également été porté par Adjé Silas Metch, ministre délégué chargé des Sports et du Cadre de vie. Dans une intervention alignée avec celle du Dr Coulibaly, il a souligné : « Comment entretenir les performances enregistrées par la Côte d'Ivoire et bonifier les acquis qu'elle a forgés, sans l'implication prééminente des médias ? »
Appelant les journalistes à jouer pleinement leur rôle, il a insisté : « Les médias doivent relever le défi impérieux d'une élection apaisée en Côte d'Ivoire. »
Une plateforme de réflexion et d’action
Enfin, Alafé Wakili, patron du groupe L’Intelligent d’Abidjan et initiateur de l’AMF, a rappelé les objectifs de cette rencontre : offrir un espace de dialogue, de partage d’expériences et de propositions concrètes pour relever les défis du secteur médiatique.
L’AMF 2025 aura été bien plus qu’un simple forum. Il s’est imposé comme un catalyseur d’engagements, où la presse, loin d’être spectatrice, est appelée à devenir actrice de la paix. Dans un contexte électoral sensible, les mots de Dr Coulibaly résonnent comme une boussole : le 4e pouvoir n’est pas seulement un contre-pouvoir, il est aussi un pilier de la stabilité nationale.