
Ce programme est en cours jusqu'à avril 2026. Il devrait permettre d'interconnecter les systèmes d'informations de 12 ministères. « Après cette étape de lancement, nous allons passer à l'étape de la centralisation de toutes les données dans un, deux ou trois datacenters de sorte que chacune des administrations puisse disposer des données en temps réel et à tout moment », a annoncé Kalil Konaté.
Kalil Konaté a encouragé la Société nationale de Développement informatique (SNDI), structure chargée de la mise en œuvre de la plateforme d'interopérabilité, à faire en sorte que toutes les entreprises publiques soient participantes de ce projet digital. Prenant l'exemple d'un concours, le ministre a expliqué qu'il serait judicieux que le certificat de nationalité, l'extrait de naissance qui sont des documents produits par l'État, soient disponibles en tout temps, en tout lieu et en toute saison partout où on se trouve. Ce qui rendrait l'administration plus performante en termes de services aux usagers.
Selon le directeur général de la SNDI, Nongolougo Soro, la majorité des différentes organisations administratives d’État ont déjà des systèmes d'information pour conduire leur métier, mais ne communiquent pas entre eux pour rendre des services inter-administratifs.
« Il faut passer d'un service administratif à un autre service administratif pour avoir très souvent un document donné ou pour avoir un service donné. Alors qu'en réalité, si on automatise tout, de sorte que les services administratifs puissent se parler entre eux, on aura un gain de temps, une économie en termes de coût, une satisfaction des usagers, des citoyens ou des entreprises », a-t-il expliqué.
Nongolougo Soro a annoncé que le déploiement de cette plateforme va se poursuivre avec tous les autres ministères jusqu'au début de 2028 où la majorité des services des systèmes d'information de l'administration ivoirienne seront interconnectés.
Bema Bakayoko