
Ce limogeage survient dans la foulée de la finale féminine de la Coupe d’Afrique des nations, disputée à Rabat, qui s’est transformée en champ de polémiques.
Une finale sous le feu des critiques
Opposant les Lionnes de l’Atlas aux Super Falcons du Nigeria, la rencontre s’est soldée par une victoire nigériane (3-2), mais aussi par une onde de choc provoquée par la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Dans une plainte formelle adressée à la CAF, la FRMF accuse l’arbitre namibienne Ansenio Tuwananiqua, ses assistantes rwandaise et sénégalaise, ainsi que l’équipe VAR dirigée par Salima Mukansanga, d’avoir pris des décisions « influentes » et « décisives ».
Un dossier accablant
Pour étayer ses griefs, la fédération marocaine a fourni un montage vidéo détaillant plusieurs séquences controversées :
• Un penalty flagrant non accordé aux Lionnes
• Une action litigieuse ayant profité aux Nigérianes
Selon les autorités marocaines, ces erreurs ont compromis l’équité du match et favorisé un sacre contesté des Super Falcons.
La CAF amorce un virage disciplinaire
Face à la pression montante et à l’indignation publique, la CAF n’a pas tardé à réagir. Des sources proches du dossier révèlent que le départ de Doué constitue une première mesure disciplinaire dans un processus de réforme plus vaste. L’organisation envisage désormais une refonte de son corps arbitral, tant dans le football féminin que masculin.
Et après ?
Alors que les officiels du CHAN en cours au Kenya ont déjà fait leurs adieux à Doué, les regards se tournent vers la CAF : saura-t-elle redorer le blason d’une institution minée par les polémiques ? Ce coup de balai pourrait bien redéfinir les standards de l’arbitrage africain, ou entériner une crise plus profonde.