
Deux ans après la belle CAN organisée par la Côte d’Ivoire avec des infrastructures ultra moderne construits par l'Etat ivoirien, il faut chercher à rentabiliser ces infrastructures pour que les charges de l’entretien ne reviennent pas seulement à l'Etat et aussi les garder pour mieux les exploiter sportivement. Pour trouver une solution à ce problème, l’INP-HB, en partenariat avec le CDES, a réuni experts, institutions et acteurs du sport autour du thème ,
« L’héritage matériel de la CAN 2023 : quelles opportunités économiques pour les nouveaux stades ? »
Une édition immersive portée par le concept « Plongez au cœur du jeu », rythmée par
des keynotes de haut niveau, des panels sur l’héritage sportif, les modèles PPP et la gestion durable des infrastructures
,des signatures de conventions stratégiques, Une remise de distinctions aux acteurs majeurs du sport ivoirien
Cet événement marque une étape clé vers la création de l’École Supérieure de Management du Sport, et confirme l’ambition de bâtir une industrie sportive performante et durable en Côte d’Ivoire.
Plusieurs acteurs à savoir le DG de l'ONS, Gbane Ousmane, L'ancien président de la Fédération ivoirienne de Basket-ball, Mahama Coulibaly ( PDG de Mediaway) , Florent Bergmann( Manager des projets, chargé d’étude économique au Centre de Droit et Économie du Sport ( CDES, Limoges), Stéphane N’a Brou( Directeur de la professionnalisation et de l’économiesportive), Emile Kouakou ( Directeur exécutif Adjoint du Cohan) , Mohamed Sidibé ( Expert comptable Mémorialiste, cadre financier à Pétroci) , De Arthur Marc Gaulithy( stratége financier), Alla Yao (Ancien Directeur de Cabinet du ministère des sports, Jean Tanguy Yapoidou ( Fondateur du Salon du Sport Africain).
En effet au cours de ce colloque, ‘le DG de l'ONS, Gbané Ousmane, a expliqué la politique d’héritage menée par l'ONS en Côte d’Ivoire, tout en déterminant les outils de planification, d'entretien et de maintenance permettant la mise en place d'un héritage matériel des plus importants. Pour Florent Bergmann, il faut d’abord définir l’intérêt d’une approche via l’héritaged'un événement, definir et comprendre les notions d’héritage matériel et immatériel. Pour Mahama Coulibaly, il faut définir et identifier les parties prenantes de l’héritage d'un événement sportif. Quand à Emile Kouakou, Mohamed Sidibé, De Marc Arthur, pour eux il faut démonter l'urgence et la nécessité d'un management de pradigme dans la gestion des infrastructures sportives nationales et post grands événement. Des échanges enrichissants qui vont certainement permettre de mieux exploiter les infrastructures sportives du pays pour ne pas que celles- ci soient des Éléphants blancs, comme au Gabon, Cameroun, Afrique du Sud après les compétitions.
DOU Nicaise