Économie

Abengourou : La Banque mondiale salue les avancées du centre de développement du vivrier

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Après Bouaflé et Dabou, la Banque mondiale a jeté un regard positif sur les progrès enregistrés par le Centre de Développement du Vivrier (CDV) d’Abengourou, situé dans l’enceinte de l’École Régionale de l’Agriculture de l’Est (ERA-EST).

En visite de terrain, Tony Verheijen, responsable des opérations et numéro deux de l’institution en Côte d’Ivoire, au Togo et en Guinée, a exprimé sa satisfaction face à l’avancement des travaux réalisés dans le cadre du Projet de Développement des Chaînes de Valeurs Vivrières (PDC2V).

Le bâtiment administratif destiné à la formation théorique et aux travaux de laboratoire, le logement du surveillant ainsi que les forages sont désormais totalement opérationnels. Les parcelles agricoles aménagées comprennent deux hectares de manioc et un hectare de parc à bois destiné à la production de boutures, grâce aux plantules issues des laboratoires SAH du CNRA. Un système d’irrigation viendra prochainement compléter les équipements pour renforcer la production maraîchère.

« Les résultats observés sur le terrain aujourd’hui sont satisfaisants. Cela prouve qu’il y a de l’espoir dans la mise en œuvre des CDV », a déclaré M. Verheijen, espérant que les autres sites atteindront rapidement ce niveau pour mieux accompagner les acteurs agricoles.

De son côté, Mahamane Ouattara, responsable technique des opérations du PDC2V, a insisté sur le rôle stratégique que jouera le CDV dès la prochaine rentrée de l’ERA-EST : « Ce centre servira de centre de formation pratique sur les innovations agricoles, notamment dans le domaine du maraîchage et du manioc. »

Les responsables du projet ont aussi souligné la bonne collaboration avec l’ANADER, chargée du suivi agricole et de l’installation des serres et du système d’irrigation.

À terme, 30 Centres de Développement du Vivrier verront le jour dans la zone d’intervention du PDC2V. Leur mission : former les acteurs agricoles aux nouvelles techniques et booster la productivité vivrière en Côte d’Ivoire.