
Ces accords s’inscrivent dans le vaste programme de coopération voulu par Tokyo, qui prévoit la signature de 300 partenariats au cours de la TICAD 9.
Avec le Ministre japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, Muto Yoji, une déclaration conjointe a été signée. Elle vise à améliorer l’environnement des investissements et à renforcer les relations économiques entre les deux pays. Cet accord est le prolongement du forum économique public-privé Japon-Afrique tenu à Abidjan en décembre 2024, couvrant quatre domaines majeurs : le commerce, l’investissement, la collaboration entre entreprises, et le développement des ressources humaines.
La ministre du Plan et du développement, Nialé Kaba, a ensuite représenté la Côte d’Ivoire à la plénière consacrée à l’économie. Présidée par l’ancien Premier ministre japonais Kishida Fumio, la rencontre a mis en avant l’importance de la coopération public-privé pour renforcer l’industrie et diversifier les économies africaines.
Dans ce contexte, les initiatives japonaises prévoient la mobilisation de financements privés via la JICA, la co-création industrielle entre startups africaines et entreprises japonaises
Également, la révision du système généralisé de préférence commerciale, la création d’un groupe de travail conjoint Japon-Afrique et l’intégration économique de l’océan Indien à l’Afrique, à travers le projet du couloir Nakala.
Un volet central concerne la formation de 300 000 jeunes Africains en trois ans, dans les domaines de l’industrie, la santé, l’agriculture et l’intelligence artificielle.
La sous-secrétaire des Nations Unies chargée de l’Afrique a insisté sur quatre priorités dont, l’industrialisation et le commerce, la gestion de la dette, les réformes institutionnelles et l’innovation numérique. Elle a par ailleurs souligné l’urgence de relever le défi énergétique du continent.
Bema Bakayoko