Sous le thème évocateur : « L'Industrie Automobile, levier de croissance solidaire au service du développement durable de la Côte d'Ivoire », l’événement dépasse le cadre d’une simple exposition pour devenir un véritable laboratoire d’idées et d’initiatives.
Un marché en pleine accélération
Dès l’ouverture, Abdul Hussein Beydoun, président du Gipame et commissaire général du salon, a dressé un bilan impressionnant du secteur : Et la dynamique ne faiblit pas :« Plus de 6 000 emplois directs et 10 000 emplois indirects avec une masse salariale annuelle d’environ 60 milliards F Cfa. Plus de 500 milliards Fcfa de recettes fiscales et douanières en 2024 générées par la vente de 28 000 véhicules neufs importés par le Gipame et 10 000 hors Gipame », a dit le président dudit groupement.
Non sans ajouter : « Au mois de juillet 2025, nous avons déjà près de 20 000 ventes à travers Gipame et 6 000 ventes hors Gipame, soit 26 000 à la fin du mois de juillet. D'ici à la fin de l'année, nous visons 50 000 véhicules importés ».
Vers une mobilité électrique pragmatique
Si les chiffres témoignent d’une vitalité certaine, le Gipame ne perd pas de vue les enjeux de demain. Le président a plaidé pour une transition vers la mobilité électrique, en soulignant :« L'Edition 2025 n'est pas seulement une simple exposition de véhicules et d'équipements. C'est surtout une plateforme de rencontres entre concessionnaires, investisseurs, institutions, et clients. C'est aussi le lieu où les politiques publiques échangent avec les initiatives privées, pour trouver des solutions concrètes aux défis de la mobilité de demain pour notre pays. Ce salon vise aussi à être un levier de modernisation du parc automobile, au croisement de la sécurité routière, de la transition énergétique et du développement durable »,a indiqué le president du Gipame.
Cette vision est partagée par les concessionnaires et soutenue par le gouvernement, qui voit dans l’électromobilité un levier pour lutter contre le changement climatique tout en modernisant le parc automobile.
Le gouvernement en soutien actif
Présent à la cérémonie, le ministre des Transports Amadou Koné a réaffirmé l’engagement de l’État :« La présente tribune qui a l'adhésion du gouvernement, sera donc l'occasion de mettre en lumière les dernières avancées technologiques des constructeurs »,a-t-il déclaré.
Selon lui, cette tribune est l’occasion de mettre en lumière les avancées technologiques, d’encourager les investissements dans les véhicules propres et connectés, et de renforcer le dialogue public-privé autour des enjeux de sécurité, d’accessibilité et de durabilité.
Il a également insisté sur l’importance de la formation :« d'accorder une place de choix à la formation des jeunes, à la reconversion des métiers traditionnels du secteur et à la digitalisation des services, leviers essentiels pour bâtir une industrie automobile compétitive et inclusive », a insité le ministre des transports.
Une affluence record attendue
Pour cette 2éme édition 30 000 visiteurs attendus contre 24 000 en 2019, le Salon de l’Auto d’Abidjan confirme son attractivité. Ce vendredi 12 septembre 2025, le Premier ministre , chef du gougernement , Robert Beugré Mambé, également ministre des Sports et du Cadre de vie, est attendu pour une visite guidée, accompagné d’une délégation gouvernementale.
Un rendez-vous qui façonne l’avenir
Plus qu’un événement commercial, le Salon de l’Auto d’Abidjan 2025 s’impose comme une vitrine du futur, où se dessinent les contours d’une industrie automobile ivoirienne compétitive, inclusive et durable
