
Ce mercredi 13 août 2025, à l’issue d’un échange qualifié de “très amical” avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens, Donald Trump a réaffirmé sa détermination à mettre un terme au conflit. Selon lui, “cette guerre n’aurait jamais eu lieu” s’il avait été président plus tôt. Néanmoins, il se dit prêt à “la réparer” et surtout à “l’arrêter”.
Un bilan humain alarmant
Le président américain a évoqué des chiffres glaçants : plus de 7 000 morts en une semaine, principalement des soldats ukrainiens et russes. “Ce ne sont pas des soldats américains”, a-t-il précisé, tout en soulignant que “si nous pouvons sauver beaucoup de vies, ce serait formidable”. Il affirme avoir “arrêté cinq guerres au cours des six derniers mois”, une déclaration qui s’inscrit dans sa volonté de se positionner comme artisan de paix.
Un sommet sous haute tension
La rencontre entre Trump et Poutine est prévue ce vendredi en Alaska, sur la base militaire d’Elmendorf-Richardson. Ce tête-à-tête précédera toute discussion avec le président Zelensky, une décision qui suscite des interrogations. En effet, Trump n’a pas répondu aux questions sur son éventuelle volonté d’exclure le dirigeant ukrainien de cette première phase de négociation.
L’Europe en soutien, mais vigilante
Les dirigeants européens, dont Emmanuel Macron et Keir Starmer, ont participé à l’appel de mercredi. Ils ont exprimé leur espoir de voir émerger un cessez-le-feu, tout en rappelant que les questions territoriales relèvent exclusivement de la souveraineté ukrainienne.
Trump a évoqué la possibilité d’une rencontre trilatérale avec Poutine et Zelensky “presque immédiatement” après le sommet. Toutefois, il a nuancé ses propos : “Si je sens que ce n’est pas approprié de l’organiser, alors il n’y aura pas de seconde rencontre”.
Ce sommet pourrait bien être un tournant décisif dans le conflit russo-ukrainien. Mais entre promesses de paix et menaces de sanctions, l’issue reste incertaine. Le monde retient son souffle.