
L’ONU prévoit en effet le déploiement d'une armée internationale à Gaza. Donald Trump insistait sur le risque d'une reprise de la guerre si rien n’était fait. Si l'Autorité palestinienne a soutenu la résolution, le mouvement islamiste Hamas l'a dénoncée, déplorant un texte qui « ne répond pas aux exigences et aux droits politiques et humains » des Palestiniens. 13 membres du Conseil se sont prononcés en faveur du texte, que l'ambassadeur américain aux Nations Unies Mike Waltz a qualifié d'« historique et constructif ». La Russie et la Chine se sont abstenues de voter.
La stratégie du président américain ayant permis la mise en place, le 10 octobre 2025, d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien ravagé par deux années de guerre provoquée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023. Le texte voté par l’ONU autorise la mise en place d'une « force de stabilisation internationale » (ISF) chargée notamment de l'appui à la sécurisation des frontières en coopération avec Israël et l'Égypte, de la démilitarisation de Gaza, du désarmement « des groupes armés non étatiques », de la protection des civils et de la formation d'une police palestinienne. Sa composition n'est pas évoquée.
La résolution, soutenue par l'Autorité palestinienne, donne également mandat jusqu'au 31 décembre 2027 à un « Comité de la paix », organe de « gouvernance de transition » à Gaza jusqu'à la réforme de l'Autorité palestinienne. Selon RFI, ce comité doit être présidé par Donald Trump. « L'État de Palestine salue la résolution de l'ONU sur Gaza », a écrit le ministère des Affaires étrangères de l'Autorité dans un communiqué, soulignant « l'urgence de mettre immédiatement en oeuvre sur le terrain cette résolution ».
Bema Bakayoko