
Cette question de la double nationalité qui fait débat ces derniers mois en Côte d’Ivoire, est à l'origine de la disqualification de plusieurs candidats à l'élection présidentielle d'octobre prochain. C'est le cas du président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam, qui, on le sait tous, a été radié de la liste électorale définitive.
Selon les raisons données dans ce processus de la radiation de Tidjane Thiam, celui-ci n'aurait pas renoncé, à temps, à sa nationalité française. Chose qui aurait provoqué à sa radiation de la liste électorale définitive rendu public, le 4 juin dernier par la Commission électorale indépendante (CEI). Ce problème qui concerne l'article 48 de la constitution ivoirienne, il faut le régler selon Jean-Louis Billon.
Et c'est le sens de sa publication postée sur ses réseaux sociaux. "J’engagerai une réforme de l’article 48 de notre code de la nationalité", a-t-il écrit. A le suivre, "dans un monde globalisé, il est tout à fait légitime que nos concitoyens puissent détenir une double nationalité. C’est le cas dans une grande majorité de pays aujourd’hui". En clair, pour ce cadre de Dabakala, "l’acceptation de la double nationalité n’est pas une faveur : c’est une avancée naturelle dans toute démocratie moderne, respectueuse des droits fondamentaux".
En sommes, pour Jean-Louis Billon, chaque citoyen qui, pour une raison ou une autre, a eu à prendre une autre nationalité au cours de sa vie, ne devrait pas être contraint à y renoncer. "Nos compatriotes qui, pour des raisons professionnelles, familiales ou personnelles, ont acquis une nationalité étrangère ne seront plus contraints de renoncer à leur citoyenneté ivoirienne", a-t-il déclaré.
Mais pour parvenir à ce résultat, il faudrait à Jean-Louis Billon, qui a déjà déclaré sa candidature à la présidentielle, de se faire élire par les Ivoiriens, au soir du 25 octobre.