
En clôturant les travaux samedi, la ministre a lancé un appel solennel aux élus, cadres et populations de l’Ouest à s’engager résolument contre la violence et le désordre.
« Je voudrais vous inviter, ensemble, à dire non au désordre, non à la violence, non à la guerre », a-t-elle martelé, rappelant que les tensions observées dans certaines régions du monde et les discours alarmistes locaux doivent interpeller chaque citoyen sur la nécessité de préserver la paix.
Mme Ouloto a insisté sur l’importance d’un engagement collectif et durable, non seulement pour l’Ouest, mais aussi pour l’ensemble de la Côte d’Ivoire et même pour l’Afrique. « Si la paix triomphe en Côte d’Ivoire, il faut que cela soit dans toute l’Afrique et dans le monde entier », a-t-elle déclaré.
Évoquant la douloureuse crise postélectorale de 2010-2011 qui a officiellement fait 3 000 morts, la ministre a rappelé que toutes les parties, opposition comme pouvoir, ont souffert de ces épreuves. Elle a souligné que cet exercice de mémoire n’est pas destiné à attiser la rancune, mais à rendre grâce à Dieu pour le retour de la paix dans le pays.
Ouvert le 13 août par une marche blanche, le Forum a été marqué par des activités variées : journées scientifiques, compétitions sportives, prières œcuméniques et interreligieuses. Autant de moments fédérateurs pour sensibiliser et promouvoir la culture de la paix dans le Grand Ouest et au-delà.
À travers cette initiative, Anne Désirée Ouloto ambitionne de faire du Grand Ouest un bastion du vivre-ensemble, porteur d’un message fort : la paix reste l’affaire de tous.