
Dans la martinée plusieurs dispositifs sécuritaires ont été déployés dans plusieurs communes de la capitale économique, notamment au plateau et Cocody, où plusieurs manifestants ont été arrêtés. Au niveau de Blockhauss, et Anono, plusieurs détonations ont été entendues. Des témoins ont signalé des courses-poursuites. Selon plusieurs sources sur place, des manifestants tentant de rallier le point de départ de la marche ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène.
Interrogé, un manifestant sur place venu de la commune d'Adjamé pour la circonstance " On nous empêche de marcher, je suis venu pour répondre aux mots d'ordre mon parti, et en tant que secrétaire de section ", a laissé entendre le sieur K.D.B La tension était également perceptible au niveau du carrefour la vie et à St-Jean, où des éléments de la compagnie républicaine de sécurité (CRS) et de la gendarmerie nationale étaient déployés au point de convergence annoncé par les organisateurs. Des barrages filtrants ont été installés aux principales intersections de Cocody, paralysant la circulation dans certains secteurs.
À Anono du côté de la Riviera 2, où les tensions étaient encore plus vives, entre les jeunes manifestants et les forces de l'ordre, les jets de Gaz lacrymogène ont été lancé pour empêcher les manifestants à quitter la zone. Certains habitants du village qui tentaient de regagner leur domicile ont tout simplement été refoulés. Une course fébrile au sein de la popoulation. " Je ne comprends pas y a quoi, je viens de la pharmacie, j'ai un malade à l'hôpital, je ne peux pas passer, c'est quoi ça ", a laissé entendre dans la colère. A.Djoro.