
Après cette phase, la Commission électorale indépendante (CEI), a proclamé, jusqu'au lundi 27 octobre 2025, les résultats provisoires de ces élections.
Dans ces résultats livrés, le candidat sortant, candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Alassane Ouattara, est largement donné vainqueur avec 89,77% des voix. Et ce, avant la confirmation ou non du Conseil constitutionnel, dans quelques jours.
De leurs côtés, les candidats qui étaient opposés au président sortant, ont obtenu, tour à tour, 3,09% pour Jean-Louis Billon ; 1,60% pour Ahoua Don Mello ; 1,15% ; et 2,42% des voix pour Simone Ehivet Gbagbo. Cette dernière, dans une déclaration publique tenue, le lundi 27 octobre dernier, a dénoncé l'inégalité financière dans le processus électoral.
Faut-il le souligner, pendant le jour du vote, plusieurs Bureaux de vote (BV), ont marqué l'absence des représentants des différents candidats opposés au président sortant. Était-ce une stratégie ou un manque de moyen ?
En tout cas, la réponse se trouve dans la question, selon l'ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo. Car à en croire la présidente du Mouvement des générations capables (MGC), "la dérive financière du processus électoral a créé une inégalité insurmontable entre les candidats".
"En effet, au-delà de toutes les autres dépenses de la campagne électorale, pour simplement assurer la présence de nos représentants dans tous les Bureaux de vote, il nous aurait fallu mobiliser plus de 630 millions de francs CFA, chaque représentant coûtant entre 10 000 et 25 000 FCFA selon les zones", a-t-elle dénoncé.
A suivre donc le développement de la candidate issue de l'opposition ivoirienne, le "match était donc perdu d'avance". Et pour cause, elle ne disposait pas d'un tel montant pour assurer une présence effective de ses représentants dans l'ensemble des BV. "Aucune démocratie digne de ce nom ne peut tolérer ni supporter une telle injustice structurelle", a-t-elle martelé.