
Le document, produit dans des « laboratoires de Fake » et relayé par des « cyber-délinquants » de l’opposition ivoirienne (France, États-Unis, Burkina Faso), poursuit un objectif clair : semer le doute dans les rangs des forces armées et fragiliser la chaîne de commandement. Selon une note confidentielle des services de sécurité, les cyber-activistes du PPA-CI ont décidé de déplacer leurs efforts vers le numérique après le fiasco de la « désobéissance civile ».
Dans le plan, la campagne de désinformation s’étendra sur la semaine du 10 au 17 novembre, ciblant explicitement les forces de défense et de sécurité (FDS) ivoiriennes, avec comme objectif de pousser le personnel militaire à rejoindre le mouvement d’opposition ou, à défaut, de les intimider via des menaces notamment contre leurs domiciles. Pulcherie Gbalet, figure de l'opposition (Ppa-Ci) pro-putsch, avait annoncé les couleurs pendant la campagne électorale, en invitant les manifestants à s'attaquer aux familles des forces de sécurité.
Visée stratégique : l’armée, maillon vulnérable
Le choix de viser l’institution militaire n’est pas anodin. En focalisant ses attaques sur la hiérarchie, les cyber-activistes du PPA-CI cherchent à affaiblir non un simple adversaire politique, mais un pilier de l’État. Le signal est double : montrer que même les forces de l’ordre peuvent être touchées, et instiller un climat d’incertitude dans leur chaîne de commandement. Du côté de l’état-major ivoirien, l'heure est à la vigilance et à la sérénité. L’institution ne cédera ni aux chuchotements ni aux rumeurs.
Toutefois, l’alerte est lancée : selon des sources internes, cette campagne de manipulation pourrait s’étendre à d’autres faux communiqués (« changements de commandement », « crises internes », « désertions fictives »), via réseaux sociaux, messageries privées et faux “informateurs”.
Yacouba DOUMBIA