Santé

Traitement médicale : Une découverte scientifique qui pourrait changer la lutte contre le VIH

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630.000 personnes sont mortes de maladies liées au sida en 2023, selon Unsplash / Fusion Medical Animation]
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Depuis des décennies, la communauté scientifique tente de trouver un remède définitif contre le VIH.

Aujourd’hui, une avancée majeure pourrait bouleverser le paysage médical : une équipe de chercheurs australiens affirme avoir découvert un moyen d’éliminer le virus des cellules contaminées. Ainsi, cette découverte marque une étape essentielle vers la mise au point d’un traitement curatif.

Une percée scientifique inattendue

En effet, le VIH cible certains globules blancs, affaiblissant progressivement le système immunitaire. Cependant, une nouvelle technologie développée à l'Institut d'infection et d'immunité de Melbourne pourrait changer la donne. Grâce à une technique inspirée des technologies ARNm utilisées contre le COVID-19, les chercheurs ont réussi à enfermer le virus dans une bulle de graisse avant que l’ARNm ne lui ordonne de s’autodétruire.

Une lueur d’espoir pour les patients

D’autre part, cette découverte est d’autant plus remarquable qu’il était jusqu’ici considéré comme impossible d’administrer un traitement à ARN messager aux globules blancs ciblés par le VIH. Le docteur Paula Cevaal, co-autrice de l’étude, se montre optimiste : « Nous espérons que cette nouvelle conception de nanoparticules pourra ouvrir la voie à un traitement curatif du VIH. »

Cependant, malgré cet enthousiasme, l’équipe scientifique reste prudente. En effet, des tests complémentaires doivent encore être effectués afin de confirmer si cette méthode permet réellement au corps d’éliminer durablement le virus, ou si elle doit être combinée à d’autres traitements.

Une avancée qui suscite l’admiration

Lors des premiers essais, les résultats étaient tellement prometteurs que les chercheurs eux-mêmes ont eu du mal à y croire. Ainsi, après plusieurs répétitions des tests, l’efficacité du procédé a été confirmée, suscitant une vive émotion au sein du laboratoire.

Des défis à relever avant une application clinique

Bien que cette avancée soit spectaculaire, Paula Cevaal insiste sur la nécessité de rester réaliste : « Dans le domaine de la biomédecine, beaucoup de découvertes ne parviennent jamais jusqu’à la clinique. Cependant, concernant le traitement du VIH, nous n’avons jamais observé une capacité d’identification du virus aussi performante. De ce fait, nous avons bon espoir que cette réponse soit également efficace chez l’animal et, à terme, chez l’homme. »

Un enjeu mondial

Enfin, cette potentielle révolution médicale est d’autant plus cruciale que, selon ONUSIDA, 39 millions de personnes vivaient avec le VIH en 2023. Bien que les progrès soient visibles, avec une baisse significative de la mortalité depuis 2010, le combat contre le virus reste une priorité mondiale.

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