
A l’occasion de la première édition du prix Pierre Dimba de l’excellence et du mérite professionnel, le vendredi 7 novembre, à la préfecture de Bouaflé, a eu lieu la célébration du sacre du Centre hospitalier régional (CHR) de Bouaflé, en présence des autorités administratives et sanitaires de la localité. Ce prix, décerné par le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, consacre le leadership et la performance managériale du directeur du CHR, le Dr Koné Ibrahima.
Selon le directeur régional de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle de la Marahoué, Konan Kouassi Laurent, ce concours a évalué l’ensemble des structures sanitaires du pays, depuis les centres de santé ruraux jusqu’aux hôpitaux universitaires et spécialisés. « Après une évaluation rigoureuse basée sur la gouvernance, la gestion des activités et la performance globale, les cinq meilleurs établissements de chaque catégorie ont été retenus pour une épreuve orale. Le CHR de Bouaflé s’est hissé à la première place parmi les CHR du pays, démontrant ainsi la qualité de son management et de ses services », a-t-il expliqué. Il a exhorté l’équipe à maintenir ce niveau d’excellence.
De son côté, le lauréat du prix, le Dr Koné Ibrahima, a exprimé sa gratitude envers ses collaborateurs et les autorités locales pour leur soutien constant.« Ce prix revient à toute l’équipe du CHR de Bouaflé. Il était donc important de le célébrer ensemble, avec le corps préfectoral et les agents qui ont contribué à cette réussite. Nous devons maintenant redoubler d’efforts pour continuer à offrir des soins de qualité aux populations de la Marahoué », a-t-il déclaré.
Pour le préfet de la région de la Marahoué et préfet du département de Bouaflé, Gombagui Gueu Georges, n’a pas caché sa fierté face à cette distinction. « C’est une grande joie et une grande fierté. Habituellement, ce sont des plaintes que nous recevons sur les services publics, mais aujourd’hui ce sont des lauriers. Le secteur de la santé, souvent décrié, démontre qu’avec du sérieux et du professionnalisme, il peut se distinguer au plan national. Cet exemple doit inspirer les autres services publics », a-t-il souligné.