
Le constat est alarmant 65 % des personnes infectées vivent en Afrique, continent le plus durement touché. En 2025, l’OMS estime que près de 41 millions de personnes portent le virus à travers le monde.
Pourtant, des lueurs d’espoir émergent. Grâce au Fonds mondial, 2,56 millions de patients ont pu accéder à un traitement, tandis que 80 000 personnes ont bénéficié de programmes de prévention. Dans sept pays d’Afrique australe, les progrès sont spectaculaires : 95 % des malades sont diagnostiqués et sous traitement.
Un nom revient avec force le lénacapavir, un traitement préventif à longue durée d’action, proche de 100 % d’efficacité. Il incarne une nouvelle génération de solutions capables de sauver des millions de vies. Mais l’avenir reste fragile la réduction de certains financements, notamment américains comme l'USAD, menace la recherche et les actions communautaires.
Malgré ces obstacles, l’OMS estime que les innovations médicales pourraient éviter près de 4 millions de décès d’ici 2030. A cela s'ajoute, la trithérapie qui demeure la pierre angulaire du traitement, tandis que des bithérapies adaptées offrent des alternatives prometteuses.
Il faut rappeler qu'en 2023 déjà, 30,7 millions de personnes recevaient un traitement antirétroviral, soit 77 % des 39,9 millions de personnes vivant avec le VIH. Des chiffres qui traduisent une avancée majeure, mais aussi l’urgence de maintenir la mobilisation mondiale.