
Au cours de son intervention, elle a indiqué que la vision du président de la République , Alassane Ouattara a influencé la mise en œuvre du plan d’actions 2030. « Des réformes législatives, réglementaires et institutionnelles ont été entreprises dans tous les domaines de la vie publique afin d’améliorer les conditions de vie des femmes et des filles », a-t-elle souligné.
Poursuivant, elle a indiqué que l’égalité des sexes figure parmi les piliers du Plan National de Développement (PND) 2026-2030. Cette orientation a permis à la Côte d’Ivoire d’obtenir la première place dans la tranche des pays à revenus intermédiaires pour les indicateurs genre du Millenium Challenge Corporation ( MCC) avec une note de 15,6/100. Dans le secteur de l’éducation, les filles affichent des performances remarquables, parfois supérieures à celles des garçons lors des examens et évaluations en certificats.
Cette progression est soutenue par la construction de plusieurs lycées d’excellence de jeunes filles avec internat, destinés à renforcer la scolarisation et améliorer le taux d’achèvement du secondaire.
Le gouvernement a initié une réforme des Institutions de Formation et d’Education Féminines (IFEF) afin d’offrir aux jeunes filles déscolarisées ou analphabètes des compétences. Cela en partenariat avec le secteur privé. À cet effet , une enveloppe de 10,05 milliards de FCFA a été mobilisée pour la mise en œuvre jusqu’en 2026.
Sur le plan sanitaire, un plan d’investissement mis en oeuvre vise, selon la ministre, à réduire la mortalité maternelle et infantile, tout en améliorant l’état nutritionnel des femmes et des enfants.
Bema Bakayoko