
Loin des polémiques idéologiques, le document s’appuie sur des données officielles.Un diagnostic brutal, selon l’auteur, l’immigration n’est pas l’unique cause des difficultés de l’école française, mais elle exacerbe toutes les failles déjà existantes. Les chiffres parlent d’eux-mêmes , 40 % des enfants de moins de quatre ans sont immigrés ou d’origine immigrée, plus d’un élève de CM1 sur cinq parle une autre langue que le français à la maison.
« On demande à l’école de régler tous les problèmes de la société, ce qui condamne le niveau scolaire à baisser », alerte Le Floch-Imad.
Le nombre d’élèves allophones nouvellement arrivés a bondi de 153 % depuis 2008, nécessitant des dispositifs spécifiques à hauteur de 180 millions d’euros par an. Les résultats PISA 2022 révèlent un fossé préoccupant , 47 points en mathématiques séparent les élèves autochtones des enfants d’immigrés et pour les immigrés de première génération, l’écart grimpe à 60 points. Même à niveau socio-économique égal, un retard de 17 points subsiste.
Au-delà des résultats académiques, l’étude pointe une dégradation du climat scolaire. Notamment, les violences, tensions identitaires et contestations religieuses. Une enquête Ifop citée dans la note souligne que 71 % des enfants de parents nés hors Europe ayant assisté à des violences antisémites les approuvent, contre 24 % en moyenne.
Face à ce constat, l’Observatoire propose a proposé la réduction drastique des flux migratoires, la refonte de l’éducation prioritaire, le retour à l’assimilation. Et la tolérance zéro face au communautarisme.
L'objectif affiché est claire, restaurer l’autorité des enseignants et les fondamentaux scolaires.