
Concrètement, les demandes de carte verte, de visa, d’asile ou encore de naturalisation sont gelées. Cette décision s’inscrit dans les mesures radicales annoncées par le président Donald Trump en matière d’immigration, après une fusillade ayant coûté la vie à deux soldats de la Garde nationale.
La note de service, publiée mardi dernier sur le site officiel des Services de citoyenneté et d’immigration (USCIS), précise que c’est au directeur de l’agence, Joseph Edlow, qu’il revient de décider du moment où cette suspension sera levée.
Pour rappel, en juin déjà, l’administration américaine avait interdit aux citoyens de 12 pays de voyager vers les États-Unis et restreint l’accès à ceux de sept autres, invoquant des raisons de sécurité nationale. Les pays concernés par l’interdiction totale étaient notamment l’Afghanistan, le Myanmar, le Tchad, la République du Congo, la Guinée-Équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Quant aux restrictions partielles, elles visaient les ressortissants du Burundi, de Cuba, du Laos, de la Sierra Leone, du Togo, du Turkménistan et du Venezuela. Donald Trump a qualifié ces pays de « hautement risqués ».
Pour l’heure, aucune date n’a été annoncée pour une éventuelle reprise des procédures. À l’époque, les immigrants déjà présents aux États-Unis n’avaient pas été affectés par l’interdiction. Mais désormais, l’USCIS indique que toutes les personnes originaires de ces pays, quelle que soit leur date d’arrivée, feront l’objet d’une surveillance renforcée. L’agence prévoit même de réexaminer l’ensemble des « allocations approuvées » pour les immigrants entrés sous l’administration Biden.