Autant d’arguments qui expliquent une adhésion populaire solide à l’approche du scrutin. Symbole de cette dynamique, l’écosystème culturel change d’échelle avec un Palais de la Culture de nouvelle génération, deuxième du pays après Abidjan. L’ouvrage comprend une grande salle, des espaces annexes pour conférences et un vaste parvis scénique conçu pour accueillir de grands événements, avec un avancement des travaux annoncé à près de 90 % au printemps 2025.
Côté santé, Boundiali se dote d’un Centre hospitalier régional (CHR) dimensionné pour répondre au boom démographique du nord. Édifié sur 10 hectares, il est prévu avec 150 lits et un plateau technique moderne (réanimation, chirurgie, pédiatrie, maternité, ophtalmologie, blocs opératoires, logements de personnel), sous le pilotage du ministère de la Santé et avec un suivi régulier des délais de livraison.
Le volet économique n’est pas en reste : l’anacarde, pilier agricole de la Bagoué, dispose désormais d’une unité industrielle majeure. Inaugurée en juillet 2024, l’usine de transformation de noix de cajou bâtie sur 10 hectares (investissement d’environ 10 à 15 milliards FCFA selon les sources) est présentée par ses promoteurs comme la plus grande d’Afrique de l’Ouest, avec une montée en puissance prévue de 90 000 à 150 000 tonnes/an à terme de quoi créer des emplois et capter davantage de valeur ajoutée localement.
Sur les infrastructures urbaines, la ville a obtenu l’engagement étatique de bitumer 10 km de sa voie principale, point d’appui d’un programme plus large d’amélioration des circulations et des accès aux services. Cette avancée, négociée lors d’une escale présidentielle en 2020, a posé les bases de la requalification des axes structurants.
Au total, culture, santé, industrie, voirie : le cap est clair et les chantiers sont identifiés. Cette lisibilité et la constance du suivi sur le terrain nourrit la relation de confiance entre l’élue et les populations. Dans une région où l’emploi des jeunes, la qualité des services publics et l’animation culturelle sont des attentes fortes, Boundiali offre désormais des réponses tangibles et mesurables.
Le 27 décembre, les électeurs de Boundiali ne voteront pas seulement pour un nom ; ils se prononceront sur une méthode : planifier, financer, livrer. À cet exercice, Mariatou Koné a montré qu’elle sait transformer des promesses en réalisations, et des projets en fiertés locales. C’est précisément ce qui, pour beaucoup à Boundiali, en fait “le choix”.
Yacouba DOUMBIA
