
Selon Assalé Tiémoko, ces élections se sont déroulées autoir d'une "tricherie" mise en place par ses adversaires. C'est-à-dire le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
Selon lui, ses adversaires ont tout orchestré pour l'éliminer dans cette circonscription. Après les résultats donnés par la Commission électorale indépendante (CEI), hier dimanche 28 décembre 2025, le désormais ex-député a accusé ses adversaires d'avoir commis un "vol électoral".
"Je me battrai jusqu'au bout contre cette forfaiture. Le candidat du RHDP sait qu'il n'a pas gagné cette élection. Les PV sortis des urnes qu'il détient le donnent perdant et il le sait", a-t-il déclaré ce lundi 29 décembre sur ses réseaux.
A l'écouter, il aurait déjà déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel. Mais avant, Assalé Tiémoko a tenu à informer l'opinion nationale et internationale. "En marge du recours auprès du Conseil constitutionnel, je tiendrai demain (mardi, Ndlr) un point de presse pour produire à la face du monde, les preuves du vol électoral orchestré à Tiassalé", a-t-il fait savoir.
Pour lui, "la compilation de tous les PV issus des dépouillements publics dans les Bureaux de vote me donne vainqueur avec 1346 voix d'écart".
En clair, les résultats donnés par la CEI dont 52, 42% en faveur de Alpha Sanogo, candidat du RHDP et 45, 88% pour lui, ne seraient pas justes. Et c'est pourquoi il entend, pour se faire entendre, porter plainte.
"Je porterai plainte au pénal contre le président local de la CEI, nommé Balamine Diakité pour faux et usage de faux, aux fins qu'il nous produise copies que des PV de Morokro qui m'ont attribué plus de 1600 voix supplémentaires que je ne reconnais pas. Il ne peut pas y avoir deux PV différents dans un bureau de vote", a-t-il expliqué.
A l'instar des municipales de 2023 où le scrutin dans cette localité avait été émaillé de polémiques, les législatives de cette année démontrent encore une fois l'intérêt stratégique de cette zone pour les acteurs politiques.