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Booba sera jugé à Paris pour « injures racistes et cyberharcèlement aggravé » 

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Le rappeur Booba sera jugé le 03 décembre 2025 au tribunal de Paris pour injures publiques à caractère discriminatoire concernant une journaliste, Linh-Lan Dao, et l'essayiste Tristan Mendès France, mais aussi pour cyberharcèlement aggravé concernant la première. Il avait déjà été mis en examen pour harcèlement moral en ligne aggravé contre Magali Berdah. 

Le Duc de Boulogne, en examen depuis 2023 pour harcèlement contre l’ex-reine des influenceurs Magali Berdah, sera jugé le 03 décembre 2025 au tribunal de Paris pour « injures racistes et cyberharcèlement aggravé ». Elie Yaffa de son vrai nom, Booba avait été présenté mardi à un magistrat du parquet qui lui a remis une convocation à une audience au tribunal de Paris le 03 décembre 2025 pour injures publiques à caractère discriminatoire concernant journaliste, Linh-Lan Dao, et l'essayiste Tristan Mendès France, mais aussi pour cyberharcèlement aggravé concernant la première. Le rappeur est d’ici là, placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en relation avec les victimes et doit payer une caution de 10 000 euros au total.

Concernant la journaliste Linh-Lan Dao, Booba doit être jugé principalement pour cyberharcèlement aggravé et injures publiques discriminatoires pour des propos publiés sur X en janvier 2024, faisant référence à ses origines. Ilana Soskin, l'avocate de Linh-Lan Dao, a indiqué à l'AFP que sa cliente se constituera partie civile à l'audience. « Le harcèlement qu'elle a subi et les injures à raison de son origine qui ont été proférées par Booba, suivies et relayées par des centaines d'internautes, ne peuvent rester impunis », a-t-elle indiqué. Des faits pour lesquels Booba risque deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

Sur le cas de l'essayiste Tristan Mendès France, spécialiste des cultures numériques, Booba devra répondre de messages sur X de janvier 2024 dans lesquels il avait écrit à son sujet. « Il est nez avant la honte », des propos étant accompagnés d'une photographie de la victime accolée à une autre du tueur en série Francis Heaulme, ou encore d'avoir écrit « nezfaste ».