
C’est dans la région du Gontougo, au nord-est de la Côte d’Ivoire, que l’ancien ministre et cadre permanent du PDCI-RDA a poursuivi son offensive politique, axée sur des messages forts autour de la justice sociale, de la bonne gouvernance et du développement équitable.
« Beaucoup de nos malheurs sont dus à la mauvaise gouvernance et la corruption généralisée… », a dénoncé Jean-Louis Billon dans une récente déclaration sur ses réseaux sociaux. Pour lui, la corruption est aujourd’hui un frein majeur à la croissance du pays et à l’amélioration des conditions de vie des Ivoiriens. Il appelle donc à un changement de cap : « Il nous faut lutter contre la corruption, combattre les monopoles, et respecter l’État de droit ».
Lors de son passage à Bondoukou, il a également esquissé les grandes lignes de son projet de société : une Côte d’Ivoire plus forte économiquement, une administration inclusive et une préférence donnée à l’entreprise locale.
« Les Ivoiriens ne peuvent être forts que s’ils sont économiquement forts », a-t-il affirmé, plaidant pour un « nationalisme économique » qui place les entreprises ivoiriennes au centre du développement national. Jean-Louis Billon n’a pas manqué de souligner son attachement à l’unité nationale, en appelant à une Côte d’Ivoire où chacun a sa place, quelle que soit son origine ethnique ou ses opinions politiques.
« Que vous soyez Koulango, Abron, Bété, Baoulé, Agni, Djimini, Dioula, Malinké… vous avez votre place », a-t-il martelé, dénonçant toute forme de discrimination dans l’accès à l’emploi ou aux responsabilités.
L’homme politique annonce également une grande tournée nationale à partir du 10 octobre, au lancement officiel de la campagne électorale. Une caravane qu’il promet symbolique : « J’ai commencé ma tournée là où le soleil se lève. Je vais suivre sa trajectoire jusqu’à ce qu’il brille sur toute la Côte d’Ivoire ».
En se positionnant comme le chantre d’une gouvernance intègre et d’un développement inclusif, Jean-Louis Billon entend incarner l’alternative pour les électeurs en quête de renouveau.
Reste à savoir si cette vision portera ses fruits dans les urnes en octobre prochain.